Mercredi 9 novembre, au lendemain de la victoire du candidat républicain à la Maison Blanche, le président turc a appelé son homologue américain pour le féliciter, la conversation a abordé l’extradition de Fethullah Gülen. Ankara considère que le prédicateur musulman, exilé en Pennsylvanie depuis 1999, a orchestré le putsch raté du 15 juillet contre le président turc
M. Erdogan est confiant. « Une nouvelle ère s’ouvre », a-t-il déclaré dans une allocution retransmise à la télévision mercredi. La Turquie, qui entretenait des relations tendues avec l’administration Obama, mise sur de meilleurs échanges avec Donald Trump. Le premier gage de ce réchauffement devrait être l’extradition de l’imam Gülen vers la Turquie, « le plus vite possible », a martelé le premier ministre Binali Yildirim.
►Notre Allié Turc est en crise , il a besoin de notre soutien
Avec l’élection de Donald Trump, ce souhait est peut-être en passe d’être exaucé. « Nous ne devrions pas lui donner l’asile », écrivait Michael Flynn, pressenti pour devenir le conseiller à la sécurité nationale du président élu, sur le site Internet américain The Hill, le 8 novembre. Dans son article, intitulé « Notre allié turc est en crise, il a besoin de notre soutien », Michael Flynn compare Fethullah Gülen à l’ayatollah Khomeyni, le père de la révolution iranienne de 1979... pour savoir plus ici